In memoriam… Ils nous ont quittés en 2022.

mercredi 4 janvier 2023
cinéma indien in memoriam
En ce début d’année, nous avons décidé de rédiger cet article en forme d’hommage aux artistes disparus l’an dernier. 2022 aura effectivement été entachée par la mort de nombreuses personnalités. Pour vous, Bolly&Co revient donc sur ces grands noms auxquels nous avons dû faire nos adieux, après qu’ils aient marqué de leur empreinte le septième art indien, chacun à leur manière. 

Ramesh Deo (1926 - 2022)

Ce vétéran du cinéma a rendu son dernier souffle le 2 février, après avoir joué dans plus de 450 films en hindi et en marathi. On a notamment pu le voir dans des grands classiques comme Khilona (1970), Dream Girl (1977) et Mr. India (1987), mais aussi plus récemment dans l’encensé Jolly LLB (2013). Il laisse derrière lui son épouse Seema et ses deux fils, dont le réalisateur Abhinay Deo. 
Lata Mangeshkar (1929 - 2022)

Le Rossignol de l’Inde s’en est allé le 6 février à l’âge impressionnant de 92 ans. Véritable icône de la musique filmi, Lata a oeuvré au service des bandes-originales des plus grands films indiens des années 1940 aux années 2010, posant son timbre si unique sur les musiques des classiques Barsaat (1949), Awaara (1951), Guide (1965), Kabhi Kabhie (1976), Chandni (1989), Dilwale Dulhania Le Jayenge (1995) et Veer Zaara (2004). 
Praveen Kumar Sobti (1947 - 2022)

Il s’est éteint le 7 février à l’âge de 74 ans, suite à une crise cardiaque. Ancien athlète, spécialiste des lancers de poids et de disque, il a également été actif en tant que comédien pour le cinéma et à la télévision, participant notamment à la série culte de 1988 Mahabharat. Il figurait également dans une cinquantaine de films hindi, parmi lesquels on compte Meri Aawaz Suno (1981), Ajooba (1990), Kali Ganga (1990), Ghayal (1990) et Jaan (1996). 
Bappi Lahiri (1952 - 2022)

Aussi connu sous le nom de Bappi Da, le chanteur et compositeur est décédé le 15 février dernier à l’âge de 69 ans. Il a contribué à populariser la musique disco au cinéma indien, atteignant le pic de sa carrière entre les décennies 1980 et 1990. En 1986, il intègre d’ailleurs le Guiness Book des records pour avoir enregistré plus de 180 chansons en un an. Mais c’est son travail sur l’album de Disco Dancer, sorti en 1981, qui est resté dans les annales. 
K.P.A.C. Lalitha (1947 - 2022)

Grande dame du cinéma malayalam, Lalitha est décédée le 22 février, à 74 ans. Ayant tourné plus de 550 films durant sa prolifique carrière, elle a reçu deux National Awards du Meilleur Second Rôle Féminin, en 1990 pour Amaram et en 2000 pour Shantham. En 2009, les South Filmfare Awards lui remettent un prix d’honneur célébrant l’ensemble de sa contribution au septième art indien. 
Sidhu Moose Wala (1993 - 2022)

Cette immense star de la musique punjabi a été tuée le 29 mai dernier dans une terrible guerre de gangs, à seulement 28 ans. En quelques années, le rappeur a révolutionné la scène hip-hop indienne, notamment pour son fort engagement politique. L’artiste a signé 3 albums studios et un EP, tous devenus d’énormes succès. Sidhu a en tout cas permis au rap punjabi de s’imposer dans des charts plus mainstream et d’atteindre un plus large public. Il s’est également essayé au cinéma en tournant 3 films à Pollywood (l’industrie cinématographique punjabi), dont Moosa Jatt et Yes I Am Student, sortis en 2021. Le monde de la musique n’a pas manqué de lui rendre hommage, de Drake à Burna Boy, en passant par les artistes indiens Garry Sandhu, Prem Dhillon et Bohemia. 
KK (1968 - 2022)

Immense chanteur pour tous les cinéma indiens, KK s’en est allé le 31 mai dernier des suites d’une crise cardiaque. Durant sa carrière de plus de 20 ans, l’interprète a officié dans de nombreuses langues : en hindi, en tamoul, en télougou, en kannada mais aussi en marathi, en bengali et en assamais. Nommé 6 fois pour le Filmfare Award du Meilleur Chanteur, notamment pour les films Hum Dil De Chuke Sanam, Om Shanti Om et Bachna Ae Haseeno, sa voix est l’une des plus connues du Bollywood des années 2000, avec celles de Sonu Nigam et de Shaan. 
Raju Srivastav (1963 - 2022)

L’humoriste et comédien s’est éteint le 21 septembre, alors qu’il était âgé de 58 ans. Arrivé à Mumbai dans les années 1980 avec l’espoir de percer au cinéma, Raju est surtout devenu une grande vedette de l’humour, dont le style a influencé les jeunes générations. On a également pu le voir sur grand écran dans les films Baazigar (1993), Main Prem Ki Diwani Hoon (2003) et Toilet - Ek Prem Katha (2017).
Vaishali Takkar (1992 - 2022)

La jeune actrice a tragiquement mis fin à ses jours le 15 octobre, à seulement 30 ans. Elle laissait derrière elle une lettre dans laquelle elle expliquait avoir été victime de harcèlement de la part de son ancien compagnon, duquel elle était séparée depuis 2021. Elle avait surtout été rendue populaire par le petit écran, en tournant dans de multiples séries à succès comme Sasural Simar Ka, Super Sisters, Vish Ya Amrit - Sitara et Manmohini 2
Vikram Gokhale (1945 - 2022)

Il est décédé le 26 novembre, quelques jours après son 77ème anniversaire. Fils du grand acteur de théâtre Chandrakant Gokhale, nul doute que Vikram soit parvenu à suivre son propre sillage. En effet, il joue dans des grands succès comme Agneepath (1990), Khuda Gawah (1992), Hum Dil De Chuke Sanam (1999), Bhool Bhulaiyaa (2007) et Mission Mangal (2019). Comme une consécration, il reçoit en 2013 le National Award du Meilleur Acteur pour son rôle marquant dans le film marathi Anumati.
Tunisha Sharma (2002 - 2022)

Tunisha s’est donnée la mort le 24 décembre, à seulement 20 ans. Après avoir joué dans plusieurs films hindi comme Fitoor (2016), Baar Baar Dekho (2016), Kahaani 2 (2016) et Dabangg 3 (2019), elle est propulsée à la télévision dans les séries Gabbar Poonchwala, Internet Wala Love et Ishq Subhan Allah. Sur le tournage de son dernier programme Ali Baba - Dastaan-E-Kabul, elle tombe amoureuse de son partenaire Sheezan Mohammed Khan, avec lequel elle entretient une relation. Cependant, la jeune comédienne se suicide étrangement dans la loge de Sheezan. Sa mère affirmera plus tard, effondrée, qu’il se serait joué de sa fille puis déposera plainte contre lui pour l’avoir manifestement poussé à l’autolyse.
mots par
Asmae Benmansour-Ammour
« Quand Nivin Pauly a dit mon prénom, je ne m'en souvenais même plus moi-même. »
lui écrire un petit mot ?