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5 trucs qu'on a cru comprendre de la bande-annonce de Mere Husband Ki Biwi...

6 février 2025
bande annonce film indien mere husband ki biwi avec arjun kapoor et bhumi pednekar
La comédie Mere Husband Ki Biwi sortira en Inde le 21 février prochain. Un sympathique cadeau de Saint-Valentin en retard, me direz-vous ? Non. Certainement pas. Puisqu'Arjun Kapoor, dont la filmographie est truffée de cuisants désastres, semble résolu à persister et signer avec cette romcom d'un goût extrêmement douteux… Ainsi, dans l'attente de découvrir le "métrage", j'ai décidé de décortiquer (à ma manière) sa bande-annonce. Parce que certains trailers en disent beaucoup (trop ?) sur les œuvres qu'ils promeuvent…

5 trucs qu'on a cru comprendre de la bande-annonce de Mere Husband Ki Biwi...





Que j'ai déjà vu ça quelque part…

En effet, le personnage de Ankur, campé par le comédien Arjun Kapoor, est présenté comme prisonnier des convoitises de deux femmes : son ex-épouse Prabhleen (incarnée par Bhumi Pednekar) et sa fiancée Antara (jouée par Rakul Preet Singh). Ça vous rappelle quelque chose, n'est-ce pas ? C'est normal, c'est le même pitch que Pati Patni Aur Woh et De De Pyaar De, deux autres comédies du genre (respectivement avec Bhumi et Rakul, qui y tenaient d'ailleurs les mêmes rôles…) sorties respectivement en 2019 et 2020. Bref, on nous réchauffe un plat déjà bien fade dans l'espoir qu'en y altérant quelques éléments, personne n'y verra que du feu.

Que Bhumi Pednekar fait de l'auto-sabotage.

Je n'ai aucune autre explication ! Comment une comédienne qui était aussi bien partie a-t-elle pu se laisser aller à des comédies foireuses, en particulier quand on connaît son potentiel dramatique (je vous recommande notamment sa performance dans Bhakshak, sorti l'an dernier) ? Je n'ai rien contre une artiste polyvalente, mais admettez qu'en termes de qualité, elle a touché le fond, là ! Tout ça pour dire que si Bhumi veut flinguer sa carrière, elle n'a qu'à nous le dire et on la foutra au casting du prochain film de Tiger Shroff !

Que le sexisme banalisé a encore de beaux jours devant lui…

En 2025, on a encore droit un triangle amoureux tout pété au centre duquel se trouve juste un homme lâche et incapable d'avoir une conversation d'adulte, le tout entouré de femmes qui sont de toute évidence beaucoup trop bien pour lui ? Vous allez me faire croire que ce scénario a été financé pendant qu'en parallèle, des films indépendants comme All We Imagine as Light ont dû aller chercher des tunes en France, en Italie ou encore au Luxembourg pour exister ? Eh, c'est mieux que j'aille boire de l'acide citrique, moi…

Que la musique me rend ouuuuuf…

C'est quoi, cette manie qu'ont les monteurs de Bollywood de nous coller une musique de fond « punjabi » (avec de grosses guillemets, j'insiste) pour souligner des séquences comiques ? Quel est le sous-texte d'un tel cliché narratif ? Déjà, c'est un poncif nul parce qu'en quel honneur une mélodie punjabi devrait forcément porter à rire ? Mais aussi, vous prenez tellement votre public pour des idiots que vous leur imposez des stimuli sonores ridicules, histoire de bien leur faire comprendre que c'est censé être drôle ? Pfff, achevez-moi…

Qu'on est dans une télénovela !

Et voilà qu'on nous ressert le ressort narratif de l'amnésie, ô combien essoré par nos amis latinos dans leurs feuilletons interminables… L'écriture est si prévisible, si peu inspirée que la bande-annonce nous offre d'ailleurs sur un plateau tous les enjeux (et, en conséquence, tous les écueils). Je vous préviens : il y a vraiment de quoi générer chez moi une tempête émotionnelle incontrôlable !

Du coup, qu'est-ce qu'on retient ?

La diabolisation graphique du personnage de Bhumi dans une séquence du trailer, histoire de bien appuyer sur le fait que le pauvre héros avait de bonnes raisons de la quitter pour une autre… Je parie que c'est encore un homme cis au QI négatif qui a écrit cette daube !
mots par
Asmae Benmansour-Ammour
« Quand Nivin Pauly a dit mon prénom, je ne m'en souvenais même plus moi-même. »
lui écrire un petit mot ?