La mini critique de : Chhichhore (★★★☆☆)
lundi 9 septembre 2019
Des amis de l'université se retrouvent à l'hôpital après des années sans contact. Ensemble, ils se remémorent les bons moments passés à l'université, lorsqu'ils étaient les "loosers" du campus... Ça vous parle ? C'est normal ! Résumé ainsi, Chhichhore ne déborde pas d'originalité, et pourtant... Que vaut vraiment cette nouvelle réalisation de Nitesh Tiwari ?
Le positif : un casting du tonnerre.
Malgré des personnages particuliers dont on ne sait absolument rien, les acteurs font de Chhichhore une vraie réussite. Chacun interprète son personnage à la perfection, de Sexa (Varun Sharma) qui est clairement l'élément comique de la bande, au jeune Acid (Naveen Polishetty) qui passe ses journées à jurer ! Personne ne déçoit et on éprouve véritablement de la sympathie pour chacun d'entre eux. Même les personnages secondaires sont excellents.
Le négatif : long démarrage.
Prévisible dans sa première demi-heure, Chhichhore n'est pas vraiment attractif. Le fils d'Anni (Sushant Singh Rajput) et Maya (Shraddha Kapoor), Raghav (Mohammad Samad) attend les résultats de ses examens, espérant rendre fier ses parents et aller à l'université, comme eux. Tout va vite pour nous amener à ce moment important où Anni raconte son passé à son fils, ce qui nous propulse vers son expérience à l'université.
le positif : un retour dans les 1990's réussi.
L'université, les vêtements, les looks de chacun... Rien n'est mis de côté. L'ambiance de ces souvenirs de fac est la partie la plus réussie du métrage, et ce avec la bonne dose de nostalgie ! Vraiment, ce sont les scènes que j'ai le plus apprécié, creusant un écart considérable avec le "présent" du film, qui manque quant à lui de souffle. Parfois drôle, parfois honnête, parfois complémentent déjanté, même si la réalisation est parfois trop lisse, le cœur y est.
Le négatif : des vieux franchement moches.
Est-ce qu'ils avaient tous besoin d'être chauves ou sur le point de l'être ? En dehors d'une Maya encore canon (et qui n'a pas pris une ride), tous les personnages masculins ont pris un sacré coup de vieux ! Je peux comprendre, dans un sens, mais quand on voit à quel point Derek (Tahir Raj Bhasin) était sexy, faudrait qu'on m'explique pourquoi cette défiguration quand il arbore ses 40 ans !
Le positif : ce n'est pas grave d'échouer.
Le présent fait écho au passé, ainsi certaines transitions sont remarquables et poussent à la réflexion. Quelle que soit la situation, ce qui compte, c'est d'essayer, bien plus que la réussite elle-même. Il y a un vrai travail sur le lien entre les loosers de la résidence universitaire H4 qui ont tout fait pour gagner durant l'événement sportif de leur université, et ce fils qui se bat entre la vie et la mort. Chhichhore trouve son rythme et ne déçoit pas le spectateur.
Le négatif : rien de nouveau.
Oui, il n'y a rien de nouveau dans Chhichhore. L'histoire manque de profondeur et même si le film parle de vrais problèmes, il ne sort jamais de sa zone de confort. Même quand ils sont tous à l'hôpital, on sent qu'il manque une recherche sur la situation que vivent Maya et Anni. Est-ce que c'est si grave que ça ? Pas vraiment. Le métrage est largement appréciable !
LA NOTE: 3/5
★★★☆☆
★★★☆☆