La critique de : Bigil (★★★☆☆)
10 novembre 2019
Avis aux fans de Thalapathy Vijay, j’ai vu Bigil !C’est mon tout premier film avec l’acteur, alors si votre unique question est de savoir si je l’ai apprécié, sachez que la réponse est oui. Maintenant, Bigil rentre pour moi dans la case du divertissement sans prise de tête, imparfait dans sa construction, mais assez prenant pour ne jamais laisser tomber le spectateur.
Je suis entrée dans la salle de cinéma sans avoir la moindre idée de ce que j’allais voir. Bigil a battu des records d’entrée en France et les critiques ne semblent en dire que du bien. J’avais cru comprendre qu'il y avait un rapport avec le football... Et moi, les films de sport, j’adore ça ! Ce week-end, j’ai donc décidé de me faire mon propre avis, convaincue au fond (oui, je l’avoue) que je n’allais pas aimer (la faute au réalisateur Atlee, dont je n'avais pas aimé Raja Rani). Ces dernières années, il semble que Vijay et le cinéaste soient indissociables tant leurs associations résultent en gros succès ! Mais est-ce que ça marche vraiment ? Avec Bigil, oui.
La base de Bigil n'est pas compliquée, mais intéressante. Michael – appelé Bigil, on ne saura jamais pourquoi – est un génie du football. Pour les fans de Olive et Tom, vous allez reconnaitre toutes les prises de gymnastique du manga. Son défaut, c’est d’être fils de gangster. Et quand son père meurt sous ses yeux, son rêve d’intégrer l’équipe indienne tombe à l’eau. Soit le couteau, soit le ballon. Des années plus tard, il doit remplacer son meilleur ami, coach d’une équipe féminine à l'énorme potentiel, mais qui n’a jusqu'ici jamais eu l’opportunité de prouver sa valeur. Je n’en dis pas plus, car Bigil englobe beaucoup de choses. Mais avouez que pour l'instant, ça a l'air plutôt sympa !
Et avec toute sa bonne volonté, Atlee veut aider. Les pauvres à réaliser leur rêve, les "fils de" dont l’ombre d’un parent ne leur permet pas d’avancer. Et puis surtout les femmes. Qu’elles soient mères, victimes d’attaque à l’acide, en surpoids, peu importe ! Bigil est bourré de messages positifs, autant que de références au cinéma. Et ça, ça fait plaisir.Au début, si je ne comprenais pas ce choix, je commence (avec le recul) à saisir l’importance des 4 facettes de la vie de Michael. C’est aussi et surtout 80% de scènes avec Vijay. D’ailleurs, l’acteur joue son propre père.Je crois que le film possède en lui tellement de métaphores et d’idées, que parfois, on passe à côté de certaines… J’aurais apprécié davantage ce gangster devenu coach si l'on m’avait moins montré de scènes de bagarres en surpuissance. C’est dingue, parce qu’on essaye de nous vendre que Michael est passionné par le foot et qu'il n'a aucun lien avec son père, mais ça ne l’empêche pas de maîtriser un nunchaku… Mais passons !
Autre détail que je tiens à souligner, le film n’est pas lié le moins du monde à Chak De! India (film hindi de 2007 portant sur une thématique semblable). Ce n'est pas parce qu’il y a une équipe féminine à coacher dans leurs trames respectives que ça veut nécessairement dire que les films sont identiques. Pas du tout ! Bon je l'admets, j'ai eu peur en voyant une scène de discours dans les vestiaires lors du match final, mais finalement, je me suis inquiétée pour rien.
Sinon, le compositeur A.R Rahman a fait mieux. Les images sont parfois très belles et la réalisation d’Atlee est efficace. La deuxième partie du film est bien meilleure que la première, et les acteurs secondaires sont top (d’ailleurs, que quelqu’un donne du travail à Jackie Shroff, tellement plus doué que son fils !). C’est parfois drôle, parfois triste. Et parfois, ça part en cacahuète. Un masala qui se veut film d’action, film de sport et (sinon ce n’est pas drôle) un peu comédie romantique. Un peu, histoire de donner à Nayanthara de quoi faire un clin d’œil au film Raja Rani.
Je suis entrée dans la salle de cinéma sans avoir la moindre idée de ce que j’allais voir. Bigil a battu des records d’entrée en France et les critiques ne semblent en dire que du bien. J’avais cru comprendre qu'il y avait un rapport avec le football... Et moi, les films de sport, j’adore ça ! Ce week-end, j’ai donc décidé de me faire mon propre avis, convaincue au fond (oui, je l’avoue) que je n’allais pas aimer (la faute au réalisateur Atlee, dont je n'avais pas aimé Raja Rani). Ces dernières années, il semble que Vijay et le cinéaste soient indissociables tant leurs associations résultent en gros succès ! Mais est-ce que ça marche vraiment ? Avec Bigil, oui.
La base de Bigil n'est pas compliquée, mais intéressante. Michael – appelé Bigil, on ne saura jamais pourquoi – est un génie du football. Pour les fans de Olive et Tom, vous allez reconnaitre toutes les prises de gymnastique du manga. Son défaut, c’est d’être fils de gangster. Et quand son père meurt sous ses yeux, son rêve d’intégrer l’équipe indienne tombe à l’eau. Soit le couteau, soit le ballon. Des années plus tard, il doit remplacer son meilleur ami, coach d’une équipe féminine à l'énorme potentiel, mais qui n’a jusqu'ici jamais eu l’opportunité de prouver sa valeur. Je n’en dis pas plus, car Bigil englobe beaucoup de choses. Mais avouez que pour l'instant, ça a l'air plutôt sympa !
Et avec toute sa bonne volonté, Atlee veut aider. Les pauvres à réaliser leur rêve, les "fils de" dont l’ombre d’un parent ne leur permet pas d’avancer. Et puis surtout les femmes. Qu’elles soient mères, victimes d’attaque à l’acide, en surpoids, peu importe ! Bigil est bourré de messages positifs, autant que de références au cinéma. Et ça, ça fait plaisir.Au début, si je ne comprenais pas ce choix, je commence (avec le recul) à saisir l’importance des 4 facettes de la vie de Michael. C’est aussi et surtout 80% de scènes avec Vijay. D’ailleurs, l’acteur joue son propre père.Je crois que le film possède en lui tellement de métaphores et d’idées, que parfois, on passe à côté de certaines… J’aurais apprécié davantage ce gangster devenu coach si l'on m’avait moins montré de scènes de bagarres en surpuissance. C’est dingue, parce qu’on essaye de nous vendre que Michael est passionné par le foot et qu'il n'a aucun lien avec son père, mais ça ne l’empêche pas de maîtriser un nunchaku… Mais passons !
Autre détail que je tiens à souligner, le film n’est pas lié le moins du monde à Chak De! India (film hindi de 2007 portant sur une thématique semblable). Ce n'est pas parce qu’il y a une équipe féminine à coacher dans leurs trames respectives que ça veut nécessairement dire que les films sont identiques. Pas du tout ! Bon je l'admets, j'ai eu peur en voyant une scène de discours dans les vestiaires lors du match final, mais finalement, je me suis inquiétée pour rien.
Sinon, le compositeur A.R Rahman a fait mieux. Les images sont parfois très belles et la réalisation d’Atlee est efficace. La deuxième partie du film est bien meilleure que la première, et les acteurs secondaires sont top (d’ailleurs, que quelqu’un donne du travail à Jackie Shroff, tellement plus doué que son fils !). C’est parfois drôle, parfois triste. Et parfois, ça part en cacahuète. Un masala qui se veut film d’action, film de sport et (sinon ce n’est pas drôle) un peu comédie romantique. Un peu, histoire de donner à Nayanthara de quoi faire un clin d’œil au film Raja Rani.
Vous l'avez compris, les fans de Bigil en font peut-être un peu trop, mais le film s'apprécie sans problème, donc allez-y !
LA NOTE: 3/5
★★★☆☆
★★★☆☆