Bolly&co Magazine

Tabu : retour sur son parcours...

3 novembre 2023
Tabu Queen Bollywood
— Cet article a été publié dans le numéro 11 de Bolly&Co, page 168. Mise à jour en novembre 2023.

Tabu est une institution. Voilà. Merci de votre attention. Je plaisante ! La carrière de l'actrice est tellement riche qu'un article biographique risque de couvrir l'intégralité du magazine. C'est d'ailleurs ce qui fait la spécificité de Tabu : sa productivité, qui n'a pour autant jamais mis en péril la fraîcheur de ses rôles. Contrairement à nombre d'actrices de sa génération, elle ne s'est pas éloignée des plateaux de tournage pour se marier et pouponner. Rien ne l'arrête.

Ainsi, Bolly&Co vous propose de vous attarder sur les dates qui ont marqué le parcours de l’immense Tabu.



4 novembre 1971

Tabassum Fatima Hashmi voit le jour à Hyderabad au sein d'une famille musulmane du Telangana (anciennement Andhra Pradesh). Ses parents divorcent quand elle est encore très jeune, Tabassum vivra alors auprès de sa mère Rizwana Azmi, enseignante. « Ma mère a été mon ancre émotionnelle tout au long de ma vie. Elle m'a rendu tout cela tellement facile. » Rizwana est d'ailleurs la sœur d'une grande actrice : Shabana Azmi.

1985

Tabassum et sa grande sœur Farah viennent régulièrement en vacances à Mumbai chez leur oncle Ishan, alors directeur de la photographie pour le cinéma hindi. Durant ces séjours, elle attire l'attention sur elle et fait sa première apparition à l'écran en 1982 dans Bazaar. Elle capte notamment le regard de Sushma Anand, belle-sœur de l'acteur Dev Anand. C'est ainsi que Tabu signe son premier rôle consistant avec Hum Naujawan, dirigé par Dev et dans lequel il est également le héros. Tabu y incarne sa fille violée puis assassinée.

Alors âgée de 14 ans, l'adolescente est bouleversante dans la peau de ce personnage bref mais à l'influence majeure sur l'histoire. Ce rôle noir est le premier d'une longue liste pour la comédienne, qui fera des personnages torturés son fer de lance. « C'était une excitation nerveuse étrange et emplie d'anxiété. J'étais encore scolarisée quand j'ai été choisie pour le rôle. Du coup, je leur ai dit que je n'allais pas quitter l'école pour faire du cinéma. Quand je venais pour les vacances, nous pouvions tourner. »

Sur le plateau de tournage, Farah vient la voir régulièrement et est recommandée personnellement par Dev Anand au réalisateur Yash Chopra, qui décide de l'intégrer au casting de son film Faasle. En 1983, Farah emménage donc à Mumbai avec sa mère afin de poursuivre une carrière d'actrice. Mais Tabu souhaite rester à Hyderabad auprès de sa grand-mère, de laquelle elle est très proche.

« Pendant trois ans, je suis restée à Hyderabad, je venais à Mumbai pendant les vacances d'été et d'hiver. Et ma sœur avait signé genre 2000 films à l'époque, pendant ces deux trois années. Donc à chaque fois que j'étais en vacances et qu'elle avait un tournage en extérieur, je l'accompagnais. Comme le Cachemire, je me souviens y être allée en 1986, quand j'étais en Terminale. Ensuite Goa... Ah, je suis allée dans de si beaux endroits où elle tournait. Et après avoir terminé l'école secondaire, je suis enfin venue à Mumbai. » Elle acceptera de les rejoindre définitivement en 1986 et poursuivra ses études d'arts à l'université St Xavier. « Je n'ai jamais eu envie de devenir actrice. Je n'y ai jamais pensé, je n'ai jamais aimé ça et je ne regardais jamais de films. J'ai toujours fui cette voie. »

Décembre 1987

Le producteur Boney Kapoor lui déroule le tapis rouge et la caste face à Sanjay Kapoor dans le film Prem, dirigé par le grand Shekhar Kapur. C'est le cinéaste lui-même qui la démarche, une proposition qui effraiera la jeune fille de 16 ans à l'époque. « Je lui ai dit 'Non, oncle Shekhar, ne fais pas ça, je viens de m'inscrire à l'université.' Et il m'a répondu 'juste un film et je te promets que je t'enverrai en Amérique pour tes études, quoique que tu veuilles faire, dis-le moi'.» Ce projet est ainsi le premier rôle principal que Tabu signe officiellement. Mais le réalisateur est éclipsé du projet au profit de Satish Kaushik. Surtout, le tournage puis la post-production de Prem traînent en longueur, menant à une sortie en 1995 dans l'indifférence générale.

12 juin 1991

Son premier film en tant qu'actrice vedette sort en salles. Il s'agit du métrage télougou Coolie No. 1, avec Venkatesh pour lui donner la réplique. Rien d'étonnant à voir Tabu se lancer à Tollywood puisque la jeune femme est originaire d'Andhra Pradesh. Coolie No. 1 résultera en hit au box-office local, mais Tabu sait que rien ne presse. Ainsi, elle s'absente des écrans pendant 3 ans. 1995

40ème cérémonie des Filmfare Awards, qui récompense le meilleur du cinéma hindi de 1994. Cette année-là, Tabu est à l'affiche de deux projets à Bollywood. Le premier, Pehla Pehla Pyar, constitue une copie stricto sensu du classique américain Vacances Romaines et l'oppose à Rishi Kapoor. Le métrage fait un bide retentissant au box office. Pour le second, elle remplace au pied levé la regrettée Divya Bharti, décédée en 1993, pour le projet Vijaypath. Face à Ajay Devgan, la jeune femme séduit et signe son premier succès commercial en langue hindi. Elle sera sacrée Meilleur Espoir Féminin lors de cette cérémonie. « J'éprouve de la fierté en repensant à Vijaypath. C'est mon plus gros succès. Cela fait 15 ans (l'interview date de 2007, ndlr) et personne n'a oublié 'Ruk Ruk Ruk'... Après mon précédent film Prem, ma carrière ne me menait à rien. Personne ne voulait travailler avec moi. [...] J'ai adoré travailler avec le chorégraphe Chinni Prakash. Il a rendu le tournage amusant et m'a permis de croire en mes capacités. » Ce projet lui permet surtout de taper dans l'œil d'un certain Gulzar…

1996

Cette année est particulièrement faste pour l'actrice qui surfe sur le succès de Vijaypath pour être des plus productives. Elle fait d'abord ses débuts à Kollywood avec Kadhal Desam, qui fera un tabac lors de sa sortie. Plus tard, elle livre une prestation remarquée dans le film d'action Jeet, pour lequel sa prestation est créditée d'apparition spéciale. Tabu sera nommée pour le Filmfare Award du Meilleur Second Rôle Féminin grâce à ce métrage. Elle signe ensuite son premier projet en langue malayalam, devenu depuis un classique à Mollywood : Kaalapani, un drame historique pour lequel elle joue face à la légende Mohanlal.

Tabu est ensuite du succès populaire Saajan Chale Sasural, avec Govinda et Karisma Kapoor. Elle revient au cinéma télougou dans la romance Ninne Pelladata, dont elle partage l'affiche avec Nagarjuna. Le plébiscite est monumental et la complicité entre les deux interprètes est telle que des rumeurs de liaison émergent, vivement niées par les intéressés. Qu'à cela ne tienne, Tabu marque surtout par son jeu impeccable, qui lui vaut le South Filmfare Award de la Meilleure Actrice en langue télougoue. Mais plus que tout, 1996 est l'année de la consécration avec l'un des projets les plus marquants de sa carrière : Maachis, réalisé par Gulzar. « Je ne pouvais pas croire qu'il puisse me proposer un film pareil en ayant vu ces vidéos promotionnelles (pour le film Vijaypath, ndlr). Je me demande ce qu'il a bien pu y voir. Mais comme je le dis toujours, un film est un film, il n'y a pas de bon ou de mauvais film en soi. » Juillet 1997

Elle y incarne une jeune punjabi en pleine insurrection de la communauté Sikh et livre une prestation poignante dans ce drame qui lui permet de voir son nom annoncé parmi les lauréats aux National Awards, le 6 mai 1997. C'est officiel : elle remporte le National Award de la Meilleure Actrice pour Maachis, à seulement 25 ans. La cérémonie se tient en juillet de la même année, et Tabu rejoint sa tante Shabana Azmi sur la liste prestigieuse des actrices sacrées par le gouvernement indien.

31 janvier 1998

Tabu est de nouveau distinguée pour sa performance dans Virasat, et reçoit ce jour-là le Filmfare Award de la Meilleure Actrice selon la critique. Elle sera également nommée dans la catégorie de la Meilleure Actrice pour ce métrage.

1999

Elle figure d'abord dans les deux films les plus lucratifs de l'an : Biwi No. 1 (avec Salman Khan et Karisma Kapoor) et Hum Saath Saath Hain (avec Salman Khan et Sonali Bendre). Preuve que Tabu est aussi en mesure de s’illustrer dans des registres fédérateurs et destinés au grand public. Mais c'est également en 1999 qu'elle est la star de Hu Tu Tu, pour lequel elle retrouve le réalisateur Gulzar. Elle y campe la fille d'une politicienne qui, suite à son rapt, prend conscience des manigances de sa famille pour accéder au pouvoir. Une fois de plus, Tabu est encensée, recevant pour ce film son second Filmfare Award de la Meilleure Actrice attribué par la critique.

6 octobre 2000

Ce jour sort en salles le projet bilingue Astitva, tourné en hindi et en marathi. Tabu y campe une mère de famille qui reçoit un mystérieux héritage, venant soulever de multiples questionnements sur son mariage, ses amitiés et même sa relation avec son fils. Astitva vient interroger la place de l'épouse dans la société indienne au travers de l'histoire d'Aditi, brillamment campée par Tabu. A juste titre, elle est la lauréate de son troisième prix de la Meilleure Actrice aux Filmfare Awards, toujours délivré par la critique. 23 février 2003

Elle reçoit son second National Award de la Meilleure Actrice pour un rôle puissant et inédit. En effet, dans Chandni Bar, Tabu incarne le périple d'une danseuse de bar qui, une fois devenue mère, tente d'assurer un avenir meilleur pour ses enfants. Le portrait n'est jamais misérabiliste et donne surtout à voir la résilience de cette femme confrontée à la violence ordinaire des quartiers malfamés de Mumbai. Le réalisateur de l'œuvre, Madhur Bhandarkar, se souvient… « Une fois que vous l'avez briefé, elle se saisit du personnage entièrement. Elle gâte le réalisateur par son interprétation et sa nuance. C'est l'actrice d'une seule prise. »

30 janvier 2004

En ce jour est dévoilé au public le résultat d'une rencontre artistique entre Tabu et le réalisateur Vishal Bhardwaj. Il la dirige effectivement pour le métrage Maqbool, premier volet de sa trilogie shakespearienne qui s'étalera sur 10 ans. Avec ce métrage, il offre à l'actrice l'un de ses personnages les plus fascinants de complexité, forgeant le statut d'icône dramatique de la comédienne. Pourtant, cette image la dépasse, comme elle a pu l'exprimer lors d'une interview. « J'ignore pourquoi j'ai cette image sérieuse. Je ne suis pas comme ça. Vous ne pouvez pas vous faire une idée sur quelqu'un uniquement en vous basant sur son travail. Je ne me suis jamais présentée comme quelqu'un d'intellectuel mais au fond, je dois l'être si tout le monde continue à me poser de telles questions. Je suis intelligente mais il y a tant de gens qui le sont bien plus que moi. »

28 mars 2007

Tabu est à l'affiche de son premier projet international, Un Nom pour un Autre, qui sort en France à cette date. Ce métrage recouvre une saveur particulière pour la comédienne, elle qui a adoré l'ouvrage duquel il s'inspire, écrit par Jhumpa Lahiri. « Quand j'ai lu le livre, j'ai pensé qu'il ferait un film fabuleux parce qu'il parle de 4 êtres. C'est poétique, c'est beau. » 2008

C'est d'abord en 2008 qu'elle reçoit son quatrième Filmfare Award de la Meilleure Actrice selon la critique, qui lui est remis pour la comédie romantique Cheeni Kum. Elle y donne la réplique à Amitabh Bachchan dans ce film de R. Balki où elle est Nina, une critique culinaire de laquelle le personnage campé par Big B tombe amoureux. La comédienne admet s'être beaucoup retrouvée dans ce personnage. « Elle est vulnérable mais en même temps très forte avec une personnalité affirmée. On peut dire que je possède également ces caractéristiques. » C'est aussi l'année durant laquelle on la retrouve à Tollywood avec Pandurangadu, qui lui vaudra une nomination pour le South Filmfare Award du Meilleur Second Rôle Féminin en langue télougoue.

2011

Tabu reçoit le Padma Shri, qui constitue la quatrième plus haute distinction attribuée par le gouvernement indien. L'actrice est sacrée pour sa contribution aux arts du sous-continent. Habituée des récompenses, l'actrice connaît toutefois la valeur de cette reconnaissance. « Ce prix ne m'est pas remis pour un seul film ou pour une unique prestation. C'est pour l'entièreté de ma contribution. [...] C'est un honneur que je reçois pour ce que je suis. »

19 décembre 2012

C'est à cette date que la France la (re)découvre dans L'Odyssée de Pi, film d'aventure américain réalisé par Ang Lee. Elle y incarne Gita Patel, mère du héros qui se retrouve coincé sur une barque avec un tigre. Véritable expérience visuelle et émotionnelle, ce projet permet à Tabu de bénéficier d'une exposition internationale majeure. L'Odyssée de Pi sera nommé pour 11 Oscars et remportera notamment celui du Meilleur Réalisateur. 2015

Elle retrouve Vishal Bhardwaj dans l'ultime projet de la trilogie shakespearienne du cinéaste. Pour Haider, elle incarne Ghazala, la mère énigmatique du protagoniste campé par Shahid Kapoor. Tabu est exceptionnelle dans la peau de cette femme envoûtante, également amante déchirée. C'est en 2015 qu'elle remporte le Filmfare Award du Meilleur Second Rôle Féminin, en toute logique. Plus tard dans l'année, on la retrouve dans Drishyam, un thriller où elle joue un intraitable inspecteur de police face à Ajay Devgan. Une fois de plus, Tabu fait l'unanimité et se voit pressentie pour le Filmfare Award du Meilleur Second Rôle Féminin. « Bollywood m'a appris beaucoup et a influencé ce que je suis devenue. L'amour, l'admiration et le soutien que j'ai reçus de la part de tant de gens n'auraient pu émerger si ce n'était dans le cadre de cette profession, c'est un de ses merveilleux aspects. »

Devenue une véritable référence, la carrière de Tabu est loin d'en être à son épilogue. Bien au contraire, la séduisante quadragénaire a le souci d'explorer de nouveaux pans de son potentiel. Car Tabu a faim de comédie. Elle s'y est déjà essayée avec les succès de Saajan Chale Sasural, Biwi No. 1 et Hera Pheri, mais les cinéastes et producteurs ont depuis eu tendance à lui proposer davantage de métrages graves et intenses. « Je prends plus de plaisir dans les rôles comiques, » a-t-elle d'ailleurs pu affirmer. C'est ainsi qu'on la retrouve 2017 dans Golmaal Again, quatrième volet de la franchise comique de Rohit Shetty avec notamment Ajay Devgan et Parineeti Chopra à sa distribution

2018

Elle est dirigée par Sriram Raghavan dans l’exceptionnel Andhadhun, face à Ayushmann Khurrana. Cette comédie noire est acclamée par la critique, notamment grâce à la prestation de la comédienne, qui y est ébouriffante. Elle sera nommée dans les deux catégories d’interprétation féminine pour ce rôle aux Filmfare Awards : celle de la Meilleure Actrice et celle de la Meilleure Actrice selon la critique. Son envie d’explorer des rôles complexes mais aussi des registres plus riches se confirme avec le temps. En effet, Tabu fera davantage d’essais dans la comédie, tous concluants. On la retrouve notamment dans des films légers comme De De Pyaar De et Jawaani Jaaneman, où elle crève l’écran. 2020

Elle revient au cinéma télougou avec Ala Vaikuntapurramuloo, dans lequel elle campe la mère biologique de l’énergique Allu Arjun. Dans ce rôle discret mais à fleur de peau, Tabu prouve qu’aucun défi ne l’arrête, et remporte le South Filmfare Award du Meilleur Second Rôle Féminin pour sa prestation impeccable. La même année, elle fait ses débuts à la télévision dans la mini-série britannique Un garçon convenable, où elle incarne le grand amour du jeune Ishaan Khattar.

Il faut ensuite attendre deux ans pour la retrouver dans deux suites très attendues. La première, c’est Bhool Bhulaiyaa 2, dans laquelle elle vole la vedette au bankable Kartik Aaryan. Dans un double-rôle maîtrisé, Tabu est impériale et reçoit de nouveau les éloges de l’industrie hindi. C’est ainsi qu’elle sera encore pressentie pour le Filmfare Award de la Meilleure Actrice, et qu’elle remportera le prix de la critique lors de cette cérémonie. Le deuxième, Drishyam 2, lui permet de retrouver le personnage de Meera Deshmukh ainsi que l’acteur Ajay Devgan. Avec ces deux métrages, Tabu peut surtout se targuer d’avoir généré deux succès populaires au box-office, durant une année particulièrement difficile pour les blockbusters à Bollywood.

En 2023, elle tourne 3 films qui la réconcilient avec le drame et les rôles sombres : Kuttey, Bholaa et Khufiya. Prochainement, elle jouera de nouveau avec Ajay Devgan dans Auron Mein Kahan Dum Tha, un drame romantique qui s'étalera sur 20 ans. Surtout, elle est attendue dans The Crew, un film sur l'équipage d’un avion avec Kareena Kapoor Khan et Kriti Sanon.

Tabu s'inscrit dans la veine d'actrices comme Rekha, Smita Patil ou encore sa tante Shabana Azmi.



Cette dernière admire le parcours de Tabu qui, à 52 ans, n'a de cesse de surprendre. « Les succès comme les échecs n'affectent en rien la carrière de Tabu. C'est une personnalité à part et elle sera toujours le premier choix des réalisateurs pour des rôles forts correspondant à son âge. Elle est belle de manière unique. Ce n'est pas un produit de grande consommation, c'est une actrice polyvalente. »

Tabu est envoûtante. Mystérieuse et atypique. Au-delà de son travail artistique, son célibat interpelle également. Lorsqu'on lui demande pourquoi elle est toujours célibataire, sa réponse est sans appel. « (rires) Sempiternelle question. Tout le monde veut le savoir. Mes voisins me le demandent aussi. Je ne sais pas... Je ne pense pas que cette question puisse être résolue allègrement. Ce n'est pas comme lorsqu'on s'interroge sur le bide d'un de ses films. Vous ne pouvez pas répondre de cela aussi facilement. Il y a trop de facteurs qui entrent en ligne de compte. Ce n'est pas seulement à propos de moi mais aussi de l'autre personne, du timing et d'autres choses. »

Une chose est sûre, Tabu est une personnalité singulière.

Étrangement séduisante. Pas conventionnelle pour un sou. Impertinente. Douce. Forte et fragile à la fois. Bref, Tabu dans toute sa splendeur.

mots par
Asmae Benmansour-Ammour
« Quand Nivin Pauly a dit mon prénom, je ne m'en souvenais même plus moi-même. »
lui écrire un petit mot ?