#63 - Le Festival des Cinémas Indiens de Toulouse, les meilleurs moments…

lundi 8 avril 2024
podcast bollywood namaste le cinema episode 63


Asmae Benmansour-Ammour : Nous sommes le lundi 8 avril 2024, et voici venu le nouvel épisode de notre podcast, proposé en exclusivité par Bolly&Co…

Elodie Hamidovic : Hello Asmae ! Comment ça va ?

Asmae Benmansour-Ammour : Comme un lundi… Et toi ? T’es trop drôlement joyeuse, qu’est-ce qu'il se passe ?!

Elodie Hamidovic : Je sais que vous n’entendez que nos voix, mais je suis super contente, car le Festival des Cinémas Indiens de Toulouse est de retour !

Asmae Benmansour-Ammour : Yeah, j’ai vu l’annonce sur Instagram ! Du 18 au 21 avril prochain, les Toulousains pourront découvrir 5 films et 7 courts-métrages en compétition pour le prix du public… Ça promet.

Elodie Hamidovic : Toi et moi avons participé en tant que partenaire média au Festival depuis sa cinquième édition en 2017. Et c’est un événement qui nous tient particulièrement à cœur. Alors si ça te va, est-ce qu’on peut déroger à notre format habituel pour parler de notre expérience au FCIT ?

Asmae Benmansour-Ammour : Avec grand plaisir ! Mais avant de faire un bon en arrière de 7 ans, est-ce qu’on peut déjà te féliciter, Madame la Présidente ?!

Elodie Hamidovic : Si tu veux…

Asmae Benmansour-Ammour : La girl boss !

Elodie Hamidovic : J’ai tellement forcé pour rejoindre le Festival, que j’espère être à la hauteur ! Pour celles et ceux qui me connaissent un peu, je suis de Toulouse et lorsque j’ai entendu parler du Festival, j’étais très heureuse de savoir qu’il existait un événement autour de l’Inde et du cinéma tout près de chez moi ! Mais à ce moment-là, j’étais aussi coincée par mes études, et impossible de me libérer. Une fois mon master en poche, je ne sais pas si tu te souviens, on avait réussi à assister aux IIFA Awards et au FFAST, alors je t’ai dit : viens, on contacte le FCIT pour y assister…

Asmae Benmansour-Ammour : Bien sûr que je m’en rappelle ! Le seul problème, c’était que je ne pouvais pas venir cette année-là. Tu as donc dû tout gérer seule.

Elodie Hamidovic : Enfin, toute seule, tu étais quand même réactive pour corriger mes critiques et papoter sur Messenger pendant toute la durée de l’évènement !

Asmae Benmansour-Ammour : C’était la moindre des choses ! Attends, c’était pas aussi l’année où tu as dû te débrouiller pour interviewer Vanessa Bianchi, la présidente et directrice de programmation du festival ?

Elodie Hamidovic : Si ! Heureusement que c’est une femme formidable, qui a fait du Festival ce qu’il est aujourd’hui, et qui a été d’une gentillesse infinie devant la Elodie de 2017, qui ne savait franchement pas ce qu’elle faisait !

Asmae Benmansour-Ammour : Elle est toujours à la tête de la programmation ?

Elodie Hamidovic : Ô oui, et elle accomplit toujours un travail exceptionnel au sein du Festival. Et sans surprise, elle m’apprend plein de trucs ! Je lui fais une petite dédicace, si jamais elle nous écoute.

Asmae Benmansour-Ammour : Un gros bisou à toi, Vanessa ! En parlant de la programmation, durant cette toute première édition, est-ce qu’il y a un film qui t’a marquée ?

Elodie Hamidovic : Un film en particulier, non. Trois, oui.

Asmae Benmansour-Ammour : C’est bien !

Elodie Hamidovic : Je m’explique : d’abord, c’était ouf de faire découvrir à ma mère le cinéma tamoul avec Dharmadurai. Comment te dire qu’elle a tout de suite adhéré au club des fans de Vijay Sethupathi !

Asmae Benmansour-Ammour : Pourquoi je suis même pas étonnée ?

Elodie Hamidovic : Le pire c’est qu’à ce moment-là, j'étais moi-même encore très focus sur les cinémas hindi et malayalam, mais je n’avais pas encore exploré Kollywood correctement. Cette édition m’a aussi fait découvrir cette industrie, de trois façons complètement différentes. J’ai ainsi pu découvrir Vaagai Sooda Vaa, pour lequel j’ai eu un coup de cœur de malade ! Mais surtout >Naan Kadavul, que j'oublierais jamais tellement je suis traumatisée à vie par cette œuvre de Bala.

Asmae Benmansour-Ammour : Wow ! En fait, tu t’es vraiment confrontée à trois genres diamétralement opposés, qui t’ont toutefois donné une vision d’ensemble de ce que Kollywood pouvait proposer. Je me rappelle de tes messages après la sortie du film... Tu n’avais pas posé de congé pour le festival, et dès que tu finissais de travailler, tu fonçais au cinéma puis chez toi pour écrire et préparer les publications sur le site. Et tu essayais de rester pour les échanges, mais pour Naan Kadavul, tu voulais juste fuir la salle ! Heureusement que l’année suivante, j’ai fini par te rejoindre !

Elodie Hamidovic : Je te jure, Asmae à la rescousse ! Je rappelle au demeurant que toutes les critiques des films vus durant les différentes éditions du Festival sont disponibles sur bollyandco.fr

Asmae Benmansour-Ammour : En 2018, donc, j'arrive comme une fleur après m'être pétée la gueule dans les escaliers la veille de mon départ…

Elodie Hamidovic : T’es même pas allée voir ton médecin, t’as pris l’avion direct !

Asmae Benmansour-Ammour : Il était hors de question que je loupe cette édition ! On a bricolé quelques soins avec de la glace et des crèmes anti-inflammatoires… Et ça l’a fait !

Elodie Hamidovic : N’importe quoi !

Asmae Benmansour-Ammour : D’autant que ça a été l’occasion pour moi de découvrir plein de films formidables… Mais comme le format vlog que l’on connaît aujourd’hui sur TikTok n’était pas encore popularisé, je me souviens qu’on avait mis en ligne plein de stories de nos aventures sur Instagram

Elodie Hamidovic : Notamment celle où tu parles à des canards… Encore aujourd’hui, je ne comprends pas.

Asmae Benmansour-Ammour : Ouais, j’ai un humour absurde un peu avant-garde.

Elodie Hamidovic : Je t’ai aussi fait découvrir Toulouse, après toutes ces années à nous capter sur Paris… Et j’ai souvenir que tu as beaucoup aimé la ville rose ?

Asmae Benmansour-Ammour : Complètement, et je ne dis pas ça parce que tu es là. Mais c’est pour moi l’une des plus belles villes de France ! Pas étonnant qu’après avoir vécu brièvement à Paris, t’aies voulu y retourner !

Elodie Hamidovic : Mais oui, mais oui ! Et puis, j’avais mes petites habitudes pour voir des films indiens, notamment au Pathé Wilson, qui a été l’une des salles de projection pour le festival… D’ailleurs, tu te souviens de la séance de Hichki ?

Asmae Benmansour-Ammour : Oui, ils se sont trompés d’affiche à l’entrée de la salle et ont mis celle d’Hatchi…

Elodie Hamidovic : Rhoooo, la boulette ! Tu te souviens de la mémé qui était venue voir le film et qui se disait “je vais voir Richard Gere” ?

Asmae Benmansour-Ammour : Mais oui, la pauvre ! Elle avait l’air perdue ! Mais elle est restée, dans mes souvenirs…

Elodie Hamidovic : Elle est restée, je crois… Bon, n'empêche qu’on a bien pleuré pendant cette séance.

Asmae Benmansour-Ammour : De fou !

Elodie Hamidovic : Et l’édition 2018 a été l’occasion de découvrir de nouvelles pépites cinématographiques…

Asmae Benmansour-Ammour : Je pense que toi et moi avons été marquées par la séance de Thondimuthalum Driksakshiyum, qui a révélé deux acteurs qu’on adore aujourd’hui à Mollywood : Fahadh Faasil et Nimisha Sajayan.

Elodie Hamidovic : Combien de fois tu t’es entraînée pour dire ce titre de film ?

Asmae Benmansour-Ammour : Et ouais, et ouais, et ouais… Je suis allée chez l’ortho, mais tout va bien !

Elodie Hamidovic : Le film est effectivement extra ! J’ajoute la séance de Western Ghats, un film tamoul indépendant produit par Vijay Sethupathi qui nous a mis les poils !

Asmae Benmansour-Ammour : Il nous a mis les poils, effectivement ! Enfin, c’était la séance de clôture et ça s’est terminé en beauté avec Newton, qui nous a ébloui par son humour et sa justesse !

Elodie Hamidovic : Forte de cette réjouissante expérience, on remet tout naturellement le couvert en 2019, où tu reprends un avion afin d’assister à ce festival à mes côtés…

Asmae Benmansour-Ammour : Il faut dire que le programme de cette édition était particulièrement chargé, avec cet engagement que nous avions pris de voir et critiquer tous les films en compétition ! Il nous a donc fallu taper quelques sprints entre deux séances…

Elodie Hamidovic : Puisqu’on le rappelle, le Festival de Toulouse a cette particularité d’être abrité par de nombreux cinémas à travers la ville. Donc entre deux métrages, il fallait parfois courir !

Asmae Benmansour-Ammour : Notamment cette fois où on a avalé un burger, somme toute délicieux, en 5 minutes pour nous assurer d’arriver à l’heure à notre séance…

Elodie Hamidovic : On n’a pas très bien digéré…

Asmae Benmansour-Ammour : C’est clair… C’était un moment douloureux. Mais soyons honnêtes, l’édition 2019 a surtout été marquée par la présence de l’équipe du film Souvenirs de mes nuits blanches, projeté en exclusivité à Toulouse. Et ils étaient venus en force !

Elodie Hamidovic : Je cite : le réalisateur Sharad Raj, le producteur Saleem Javed et les acteurs Rajveer Verma et Adil Hussain… Et comment vous dire qu’ils étaient trop sympas ?

Asmae Benmansour-Ammour : Oui car contre toute attente, nous nous sommes liées d’amitié avec toute l’équipe… Oui, oui… Dont Adil Hussain. Elodie leur a fait visiter sa chère ville et nous avons partagé avec eux des bonnes bouffes et des verres en terrasse.

Elodie Hamidovic : C’était clairement surréaliste, notamment toutes nos petites piques envers ce coquin de Rajveer…

Asmae Benmansour-Ammour : Comment oublier le fameux, l’incontournable, le cultissime… HONEST ? On vous pose rapidement le contexte : on vient juste de rencontrer l’équipe et on partage un chouette moment avec eux sur un rooftop. Je discute avec Rajveer Verma, l’acteur du film, et lui demande notamment son âge. Il me répond qu’il a à l’époque 30 ans. Il est donc plus âgé que moi. Je suis un peu surprise et je lui demande si c’est vrai… Il ajoute que oui, et qu’il est toujours honnête.

Elodie Hamidovic : Et c’est là que j’interviens en lâchant un taquin “honest ?”... Sauf que je l’ai dit au moment d’un silence… Tout le monde m’a entendu et ça a suscité une hilarité générale !

Asmae Benmansour-Ammour : Et pendant plusieurs jours, Adil t’appelait Honest… Faudra un jour qu’on parle de la gentillesse infinie de ce grand monsieur… Elodie Hamidovic : On a également partagé un chouette moment en interview avec Kanwal Sethi, réalisateur germano-indien qui nous a livré le très beau Once Again.

Asmae Benmansour-Ammour : Mais aussi Mari Selvaraj, qui a fait un petit détour à Toulouse pour nous présenter Pariyerum Perumal… Et c’est clairement le film que j’ai préféré dans cette sélection !

Elodie Hamidovic : Et dire que j’ai loupé la séance pour aller pique-niquer avec des potes, aucun respect !

Asmae Benmansour-Ammour : Vilaine ! D’autant qu’en sortant de la séance, je me souviens avoir été prisonnière du mouvement des gilets jaunes !

Elodie Hamidovic : Mais oui, quelle histoire, ça aussi ! J’ai couru après mon déjeuner pour venir te délivrer !

Asmae Benmansour-Ammour : De fou ! Mon éternelle sauveuse !

Elodie Hamidovic : Ça a été une édition particulièrement mouvementée et riche en émotions !

Asmae Benmansour-Ammour : Du coup, l’arrêt du Festival suite à la crise sanitaire a été compliqué. J’étais hyper triste que ce rendez-vous annuel, souvent au printemps, ne cesse… Elodie Hamidovic : Heureusement, comme nous le disions en début d’épisode, le FCIT est de retour avec un joli programme ! Alors pour tous les toulousains mais aussi les curieux qui voudraient y faire un crochet, on vous attend sur place afin de découvrir la merveilleuse programmation de cette édition 2024 !

Asmae Benmansour-Ammour : Et pour les autres, suivez-nous sur nos réseaux sociaux ainsi que sur notre site puisqu’on va couvrir l'événement comme il se doit !

Elodie Hamidovic : On ne va tout de même pas rompre avec la tradition et allons conclure cet épisode en musique !

Asmae Benmansour-Ammour : C’est donc sur la mélodie de “Sara Sara Sara Kaathu” du film Vaagai Sooda Vaa que l’on se quitte. L’occasion pour moi de vous inciter à découvrir ce petit bijou du cinéma tamoul, mis à l’honneur lors du Festival des Cinémas Indiens de Toulouse de 2017.

Elodie Hamidovic : Nous vous rappelons que la prochaine édition du Festival aura lieu du 18 au 21 avril prochain.

Asmae Benmansour-Ammour : En tant que nouvelle présidente, tu seras bien évidemment sur place. Et pour ma part, je couvrirai également l'événement sur nos réseaux sociaux et sur notre site avec des critiques des films projetés, des vlogs sur TikTok et un épisode bilan de notre podcast !

Elodie Hamidovic : Merci d’avoir écouté Namaste le Cinéma, c’était Elodie et Asmae du magazine Bolly&Co. On espère que cet épisode vous a plu.

Asmae Benmansour-Ammour : Si vous aimez notre podcast, c’est le moment de vous abonner, de partager, de commenter, de liker ou encore de donner une petite note sur votre plateforme d’écoute favorite.

Elodie Hamidovic : Nous vous rappelons que tous les liens vers les bandes annonces, les articles et la chanson de la semaine sont disponibles en description et dans la version retranscrite de cet épisode, que vous pouvez retrouver sur www.bolly&co.fr

Asmae Benmansour-Ammour : Et si vous n’êtes toujours pas lassés d’entendre nos voix, nos fous rires et nos coups de gueule, alors rendez-vous lundi prochain dans…

Namaste, le cinéma !

Crédits :



Hosts : Asmae Benmansour-Ammour et Elodie Hamidovic
Texte : Asmae Benmansour-Ammour
Retranscription : Asmae Benmansour-Ammour
Design : Elodie Hamidovic
Montage et mixage son : Elodie Hamidovic